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LA FEMME DE GUERRE

 

Le combat d’une femme implacable !La vie avait bien changé dans cette belle Occitanie. Montségur était tombé et toutes les place-fortes Cathares avaient cessé toute résistance à cette lutte inégale. Les Barons français avaient remplacé les Comtes et les Seigneurs Occitans à la tête des riches domaines du Lauragais, du Carcacés, du Razès, de la Piège et des pays du vin des Corbières, du Minervois et du Biterrois. Ce pays où avant la grande Croisade, les troubadours allaient de château en château pour enchanter les châtelains et leurs invités avec leurs poèmes et chants en langue d’Oc. C’était le pays de l’Amour Courtois, de la liberté de l’esprit et du corps et de l’émancipation du savoir et de l’intellect.Les Universités fleurissaient à Toulouse et à Montpellier. La philosophie, la médecine et la chirurgie dénotaient d’une avance certaine dans ces nouveaux domaines.Certes, maintenant que la chasse aux hérétiques se terminait, même les Barons du Nord, tenaient à ce que le pays retrouve toute sa quiétude et surtout sa douceur de vivre. Aussi, n’essayèrent ils pas d’imposer les mœurs strictes des contrées du Nord.La vie reprenait son cours « d’avant », même le climat avait aidé en donnant de belles saisons bien marquées, des printemps pluvieux et doux, des étés chauds et orageux, des automnes biens arrosés qui remplissent greniers et conserves et des hivers froids qui tuent la vermine avec beaucoup de neige pour protéger la terre.Les céréales avaient rempli les greniers du Lauragais et du Razès et dans les celliers des Corbières et du Minervois, les barriques et tonneaux sonnaient le plein.

 

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